Cette nouvelle chanson est une “épopée” et un prolongement des œuvres artistiques précédentes, a précisé l’artiste dans une déclaration à la MAP vendredi en marge de l’ouverture du 15ème Festival international du film transsaharien de Zagora, ajoutant qu’il ne cesse dernièrement de se concentrer sur tout ce qui est “anthropologique” et cherche toujours à mettre en avant l’espace et l’être humain.
Dans ce sens, Nouamane Lahlou a souligné que la première graine de sa nouvelle chanson remonte à un an et sept mois, faisant l’objet des efforts d’une “grande” équipe, partie à la recherche et la fouille dans les spécificités de la région et de ses tribus, ainsi que les 7 oasis avoisinantes, avant d’aboutir à un texte de 15 vers constituant les paroles de la chanson.
Après avoir mis l’accent sur le défi de respecter la simplicité et la fluidité dans le choix des paroles pour plaire au plus large public, l’artiste marocain a souligné que la phase d’enregistrement de la chanson a été effectuée dans un studio à Casablanca, nécessitant une période de 8 mois, répartie entre la capitale économique et la région de Zagora, dans le souci de s’inspirer du folklore populaire de la région et ainsi aboutir à une composition musicale convenable.
S’agissant du clip vidéo de “Lghzala Zagora” qui a nécessité environ 8 mois pour sa mise en scène, Lahlou a affirmé qu’il n’a pas hésité à solliciter la collaboration de la réalisatrice marocaine “Fatima Boubekdi” pour réaliser ce travail, en raison de “la concordance de son concept et ses orientations artistiques avec la nature et les caractéristiques de la chanson”.
Concernant les contraintes de la production de cette chanson, Lahlou a mis en avant le facteur relatif au choix du moment convenable pour dévoiler la chanson, soulignant que ce dernier est un facteur décisif dans la réussite d’une nouvelle œuvre artistique.
Dans ce contexte, l’artiste a relevé que l’idée de dévoiler la chanson lors du Festival international du film transsaharien de Zagora renvoie à une proposition des organisateurs, considérant ce choix comme une “belle chose”.
A cet effet, il a salué la “grande contribution” du Conseil communal de Zagora dans la concrétisation de cette œuvre, et ce en faisant face aux différents obstacles et contraintes rencontrés par l’équipe de travail.
Par ailleurs, Nouamane Lahlou a réaffirmé son attachement étroit à l’idée de chanter sur les différentes villes marocaines, à l’image de Zagora, Chefchaouen et Tafilalet, soulignant le rôle que cela pourrait jouer dans la réalisation d’un essor touristique important au niveau de ces villes.
Évoquant la possibilité d’intégrer le monde du cinéma, l’artiste marocain a écarté cette idée, insistant sur sa forte conviction au principe de la spécialité et du respect des autres domaines de l’art, ainsi que son amour éternel pour la musique et la chanson.